Bah voilà, pour la communauté "Musiques à coeur ouvert" et le thème proposé par Nicole "Les chansons polissonnes", j'ai pensé tout de suite à cette chanson... Quand j'attendais ma première fille, je voulais absolument l'appeler Valentine et puis son père me disait qu'avec la pub sur la peinture Valentine, elle en entendrait de toutes les couleurs ... et puis son grand-père se mit à me chanter cette chanson... alors j'ai abandonné l'idée ! Heureusement quand je relis les paroles... parce qu'elle est frisée et elle n'a pas bon caractère... et puis surtout, elle n'aime pas du tout l'entendre !
Mais n'empêche que j'aime toujours autant ce prénom...!
On se rappelle toujours sa première amie
J'ai gardé d'la mienne un souv'nir pour la vie
Un jour qu'il avait plu, tous deux on s'était plu
Et puis on se plut de plus en plus
J'lui d'mandais son nom, elle me dit: Valentine
Et comme elle prenait chaque jour la rue Custine
Je pris le même chemin
Et puis j'lui pris la main, j'l'embrassais enfin...
Elle avait de tout petits petons, Valentine, Valentine
Elle avait un tout petit piton
Que je tâtais à tâtons, tonton tontaine
Elle avait un tout petit menton, Valentine, Valentine
Outre ses petits petons, son p'tit piton, son petit menton
Elle était frisée comme un mouton.
Elle n'était pas une grande intelligence
Mais dans un plumard, ça n'a pas d'importance
Quand on a dix-huit ans on n'en demande pas tant
Du moment qu'on s'aime on est content
Elle n'avait pas un très bon caractère
Elle était jalouse et même autoritaire
Pourtant, j'en étais fou
Elle me plaisait beaucoup parce que surtout...
Elle avait de tout petits petons, Valentine, Valentine
Elle avait des tout petits tétons
Que je tâtais à tâtons, tonton tontaine
Elle avait un tout petit menton, Valentine, Valentine
Outre ses petits petons ses petits tétons son petit menton
Elle était frisée comme un mouton.
Hier, sur le boulevard, je rencontre une grosse dame
Avec des grands pieds, une taille d'hippopotame
Viv'ment elle m'saute au cou, me crie: bonjour mon loup
Je lui dis: pardon madame, mais qui êtes-vous?
Elle me répond: Mais c'est moi, Valentine
D'vant son double menton, sa triple poitrine
J'pensais, rempli d'effroi,
C'qu'elle a changé, ma foi! Dire qu'autrefois...
Elle avait de tout petits petons, Valentine, Valentine
Elle avait un tout petit piton
Que je tâtais à tâtons, tonton, tontaine
Elle avait un tout petit menton, Valentine, Valentine
Outre ses petits petons, son p'tit piton, son p'tit menton
Elle était frisée comme un mouton